
Dans les récits sur les expériences migratoires, la question de l’attente occupe une position centrale et peut se cristalliser dans des formes variables, individuelles et collectives.
Le cas des personnages féminins est particulièrement pertinent à étudier dans la mesure où il existe une mythologie féminine de l’attente, aujourd’hui largement remise en question.
L’attente ne signifie jamais ni désœuvrement ni immobilité ni totale inaction, aussi bien pour les femmes migrantes que pour celles qui sont confrontées, directement ou indirectement, à la migration.
C’est autour de cette constatation que s’est construite la journée d’étude, fruit d’un travail collectif déjà publié (voir Les Langues néo-latines, n°410, septembre 2024), afin de repérer les mutations qui se sont produites au fil du temps, entre le XIXe et le XXIe siècles, une période marquée pour l’Italie par l’ampleur et la diversité des phénomènes migratoires.
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